Aucune entreprise n’est à l’abri d’un incendie, d’une inondation, d’une erreur humaine ou d’un piratage. Toutes peuvent en revanche faire le choix de se doter d’un plan de reprise d’activité (PRA), un document qui vise à limiter les conséquences des catastrophes.
Le PRA, pour rendre l’entreprise plus solide
L’avantage majeur du PRA est son rôle curatif en cas de désastre : il fixe une feuille de route précise contenant toutes les actions à réaliser pour que l’entreprise puisse reprendre son activité le plus vite possible et limiter les pertes de données. Il apporte ainsi de la continuité, mais aussi un sentiment de sécurité très précieux : le chef d’entreprise gagne en sérénité, et les employés savent quoi faire en cas de problème.
Un atout pour l’image de marque
Le PRA a aussi un impact bénéfique sur l’image de marque et la réputation d’une entreprise : c’est une façon de montrer son sérieux, et de prouver que l’on sait anticiper toute problématique. Il rassure donc les clients, mais aussi les partenaires et les compagnies d’assurance. Le marché et les actionnaires voient évidemment eux aussi le PRA d’un très bon œil : c’est un signal fort de fiabilité et de stabilité.
Un outil stratégique
La phase d’élaboration du PRA apporte une vision d’ensemble détaillée du système informatique de l’entreprise. Elle permet une meilleure compréhension du SI, de ses points forts et de ses éléments les plus vulnérables. Le plan de reprise d’activité peut ainsi amener à repenser les pratiques et l’architecture informatique, afin de gagner en performance et de limiter les coûts en cas de sinistre.
Les limites du PRA
Le PRA n’a toutefois pas que des avantages : ce n’est pas une solution miracle, surtout s’il n’a pas été réalisé dans les règles de l’art. Parfois, les dirigeants considèrent le PRA comme un simple exercice : ils n’en font pas une priorité et le plan n’est pas régulièrement testé et mis à jour. Dans ce cas, le PRA procure une sensation de sécurité mais il n’est pas réellement efficace.
Enfin, il est vrai que se doter d’un PRA peut dans quelques cas s’avérer coûteux, ce qui freine parfois certaines entreprises. Il existe toutefois d’autres alternatives comme le Cloud Computing pour entreprise ; ce dernier s’appuyant sur une architecture informatique distante, et permettant de conserver à tout moment la disponibilité des applications et des environnements de travail, en lien avec le PCA.