Des données introuvables, une application inaccessible… En entreprise, quand un serveur informatique rencontre une défaillance ou un dysfonctionnement, cela peut vite être la panique ! La solution ? Faire appel à l’hébergement haute disponibilité, qui limite les risques et évite les interruptions.
La haute disponibilité, qu’est-ce que c’est ?
Le terme « haute disponibilité » désigne tous les procédés, systèmes et infrastructures qui assurent un haut niveau d’accès à un serveur. Avec l’hébergement haute disponibilité, on peut accéder à ses données 24 heures sur 24, même en cas de panne matérielle ou réseau, de coupures électriques, de bug informatique ou de dysfonctionnement d’un logiciel.
La question de la disponibilité est aujourd’hui un enjeu majeur pour les entreprises ; elle est par exemple critique dans le secteur de l’industrie, où la moindre panne peut provoquer l’arrêt d’une chaine de production.
Mesurer la disponibilité des serveurs
La disponibilité d’un service se chiffre généralement en pourcentages, et est définie avec le fournisseur d’hébergement. Avec un taux de disponibilité de 99 %, le temps d’interruption est au maximum de 3,65 jours par an, ou de 7h10 par mois. Cela parait correct, mais, pour beaucoup d’entreprises, ce n’est pas assez ! Mieux vaut viser un taux de disponibilité plus élevé : avec un taux de 99,9 % ou de 99,99 %, vous divisez respectivement par 10 et par 100 votre temps d’indisponibilité.
Comment garantir un hébergement haute disponibilité ?
La haute disponibilité s’appuie sur le principe de la redondance matérielle : on ne stocke pas les données sur un seul serveur, mais sur plusieurs. Il n’y a donc pas de point unique de défaillance. Les données sont synchronisées et si un serveur rencontre un problème, un autre prend automatiquement le relais de manière à ce qu’il n’y ait pas, ou très peu, d’interruption. Nous vous recommandons également d’avoir recourt à une solution de sauvegarde de vos données.